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Présentation au CEDRE | Préambule | Idée de base
 
 
Préambule
 
 
Les boues pétrolières contenues dans les cales des navires, plus légères que l’eau, se retrouvent physiquement agglutinées vers la surface.
Plusieurs solutions sont envisageables, afin de faire sortir des cuves ce pétrole, malgré les conditions rencontrées.
1.Le pompage des cuves.
2.L’incorporation des morceaux du navire sous d’énormes sarcophages et noyés dans le béton.
3.La récupération du pétrole contenu dans les cuves en stoppant la pollution des la sortie des cuves, par densité.

J’ai travaillé sur ce dernier point pour plusieurs raisons logiques.
L’idée est de récupérer, contenir, évacuer, remonter, ces boues, et surtout, d’arrêter la pollution avant qu’elles ne viennent s’échouer sur les côtes, perturbant ainsi l’écosystème, et touchant une économie locale à plus ou moins longs termes.


A des profondeurs situées entre 3500 m et 3900 m et les contraintes rencontrées, il est tout a fait risqué de penser aller pomper pour plusieurs raisons.
1.Il faut une pompe très importante, capable de récupérer ces boues, de plus les pertes de charges dans les tuyaux sont énormes.
2.Il est nécessaire d’avoir des longueurs de tuyaux tout aussi importantes.
3.A moins de diluer ces boues a l’aide d’un solvant, sauf qu’il faut prévoir en plus de grandes quantités de solvant.
4.En cas de rupture de canalisation, la pollution encore plus importante se propagera et avec le pétrole de la cuve proprement dit, mais aussi avec le solvant qui se diffusera dans l’eau, de plus la densité du mélange est identique à celle de l’eau de mer.
5.En pompant et en extrapolant les problèmes, des contraintes aux niveaux des cuves se feront et entraîneront la rupture de celle ci. Le polluant dans son état naturel flotte mais en le diluant il ne flottera plus, donc coulera au fond et sera balayé au grès des courants on ne fait que déplacer le problème et étendre la pollution beaucoup plus.

Quant au sarcophage, de part son dimensionnement gigantesque et ne connaissant pas l’état du fond ni sa composition, il est plus qu’hasardeux de prétendre un coulage béton tout en garantissant un béton de qualité tenant dans le temps. Sans compter les coûts engendrés pour l’une ou l’autre de ces deux alternatives sont exorbitants sans vraiment garantir des résultats probants.

J’ai préféré travailler sur la solution de la récupération du pétrole contenu dans les cuves en stoppant la pollution dès la sortie de celles-ci. Le système est soit par bigs-bags, soit par boudins tels des « saucissons ».
La mise en œuvre est moins coûteuse, nous sommes en mesure de garantir un résultat très au dessus de ce que l’on peut espérer avec les autres solutions, surtout en terme de délais. A de telles profondeurs il faut utiliser les propriétés naturelles du pétrole (sa flottabilité), et profiter de son comportement pour stopper cette pollution dès sa sortie de cuve. Économiquement, la seule alternative, reste celle de traiter de façon curative et rapide, et de pouvoir absorber rapidement ces matières au stade où elles sont présentes, mais surtout d’utiliser sa flottabilité pour le faire remonter naturellement à la surface. Impératifs.

Vider cuve par cuve ou simultanément la totalité des pétroles contenue dans les navires échoués.
Stockage des bigs-bags ou des boudins vides à la surface sans ravitaillement.
 
 
 
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